Le baptême

Date de publication : Dec 03, 2009 10:17:48 AM

Le sacrement de baptême peut être reçu à tous les âges de la vie. Les cheminements et accompagnements sont adaptés à l’âge.

Si vous prévoyez un baptême, merci de contacter

  • Pour Chatelaudren :

paroisse.nddechatelaudren@diocese22.fr – Tél. : 02 96 79 50 11 – Secrétariat

  • Pour Plaintel, Plœuc et Quintin :

michel.kerhousse@hotmail.fr Tél. : 06 80 28 02 48 – Michel Kerhousse

Vous recevrez les informations et les documents nécessaires à la préparation du baptême.

Le Catéchuménat : les jeunes et les adultes qui demandent le baptême, la confirmation ou la première Eucharistie rencontrent le prêtre de leur paroisse. Avec lui, ils verront le cheminement le plus adapté pour se préparer à les recevoir. Le baptême fait de celui qui le reçoit : « L’enfant bien-aimée de Dieu » ; Il lui permet d’entrer en amitié, en intimité avec Dieu.

Les rencontres de la préparation au baptême.

Elles se tiennent, sauf exception, le dernier vendredi du mois de 20 h 30 à 22 h aux salles Notre-Dame de Plaintel (2 rue de Bel-Air). Dans le souci de bien accueillir les participants, il est nécessaire de s’inscrire préalablement à la rencontre de préparation collective via le formulaire de demande de baptême à retourner à l’accueil paroissial ou bien par SMS au 06 80 28 02 48. Ces rencontres sont animées par des laïcs ; elles consistent, à partir d'une vidéo, en un temps de partage avec les parents qui désirent le baptême pour leur enfant. Les parrains et marraines sont les bienvenus. Ces rencontres sont gratuites.

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Les démarches et la préparation…

Dans cet ordre :

  1. Remplir la demande, la signer et l’adresser à la communauté pastorale (au moins 2 mois avant la date prévue pour le baptême).

  2. Puis participer, le dernier vendredi du mois, à une réunion de préparation au baptême avec d’autres couples. Ces rencontres sont animées par des laïcs.

  3. Un mois avant la date prévue pour la célébration, reprendre contact pour savoir qui célèbrera le baptême et où il sera célébré. Les baptêmes sont célébrés, là où l’Eucharistie est célébrée.

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Le TOP des prénoms...

Un souvenir désagréable du service militaire : les gradés nous appelaient toujours par notre nom tout seul, sans le prénom ; personnellement, je me sentais agressé… Ce n’est sans doute pas un hasard si, dans les entreprises, on s’appelle aujourd’hui de plus en plus par son prénom ; cela contribue à rapprocher les personnes de situations sociales différentes ; il en est de même dans la plupart des groupes ou associations.

Le prénom est personnel, il permet de se distinguer les uns des autres dans la famille. Il fait partie de notre intimité, et peu nombreux sont ceux qui demandent à changer de prénom. Il est vrai que les parents qui le choisissent y mettent beaucoup d’affection, attentifs à la consonance avec le nom de famille. C’est ainsi que ce petit enfant qui vient sera appelé tout au long de sa vie.

Il existe un grand choix de prénoms proposés aujourd’hui. En plus des « classiques » donnés autrefois, il y a tous ceux qui viennent de diverses traditions, et même de la publicité ou du cinéma.

Mais pour le baptême, l’Église demande que le prénom de l’enfant soit celui d’un saint. Pourquoi ?

Au baptême, c’est par ce prénom que le prêtre appellera l’enfant au moment de verser l’eau et dans toutes les prières, car c’est par ce prénom que Dieu l’appellera toujours.

Si Jésus est notre seule référence, il est bon d’avoir aussi quelqu’un qui a essayé de le suivre et qui est pour nous un modèle de vie. Il est important que l’enfant, le jeune, l’adulte puisse se dire : « Mon saint patron a vécu l’Évangile de telle manière, comment moi, vais-je le vivre ? Où a-t-il puisé sa force ? Pourquoi a-t-il fait telle ou telle chose ?… »

L’enfant entre dans une famille nouvelle. En plus de tous ceux qui l’entourent, il aura comme un confident qui pourra l’aider par sa parole et son exemple à construire sa propre vie. Il ne s’agit pas de l’imiter, mais de découvrir ce qui le faisait vivre, et ceci est important pour chacun de nous.

Mais quand on vient demander le baptême, le prénom est déjà choisi et donné ; s’il n’y a pas de saint correspondant, on peut ajouter un prénom qui sera joint au premier.

Les saints sont de la même humanité que nous, ils ont achevé leur parcours sur la terre ; heureux près de Dieu, ils restent solidaires de nous qui peinons encore ici-bas et nous entraînent sur le chemin parfois difficile de Jésus par leur exemple et leur prière.

Pensons-nous quelquefois à notre saint patron ?

Jean Le Biannic.

D’où viennent nos prénoms ?

« Quel prénom donner à notre enfant ? – Cherchons sur Internet ! »

Mais, d’où viennent les prénoms ? Comment faisait-on autrefois ? On a d’abord donné un nom qui décrivait la personne (par exemple LE GRAND), son métier, son allure, son tempérament… Mais quand la population a sérieusement augmenté, il a fallu trouver un deuxième nom pour distinguer les gens les uns des autres, surtout à l’intérieur de la même famille, c’est le prénom mis devant le nom de famille (pré-nom). Souvent ce prénom, donné à la naissance, disait, particulièrement dans l’antiquité, ce que l’on souhaitait pour l’enfant : une vertu morale, religieuse ou simplement physique. Qu’en est-il au cours des âges ?

Les hébreux.

Ils aiment rendre grâce à Dieu : Matthieu (don de Dieu), Judith (louange de Dieu), Jean (Dieu accorde)… Tels sont les noms de plusieurs disciples de Jésus…

Les Grecs.

Les prénoms évoquent souvent la force physique, morale ou spirituelle : Hippolyte (dompteur de chevaux), Sophie (la sagesse), Hélène (l’éclat du soleil), Euphrasie (la belle parole), Théophile (qui aime Dieu), Théodore (don de Dieu), Stéphane (couronné)…

Les latins.

Marc (hommage au dieu Mars), Lucius (la lumière) ; on trouve aussi des noms de famille : Jules, César, Antoine… Le Grec et le Latin ont été les langues officielles de l’Occident jusqu’au Vᵉ siècle.

L’influence germanique.

Les grandes invasions vont introduire des prénoms de conquérants « barbares » : Clovis, Hildegarde, Mathilde, Henri… qui vont fréquemment supplanter ceux qu’on donnait jusqu’alors, d’abord dans les classes fortunées, puis dans toute la population de la France naissante.

Les premiers calendriers chrétiens.

Aux XIᵉ et XIIᵉ siècles, l’Église réagit pour favoriser le retour des prénoms issus du Nouveau Testament et des temps de persécution. On constitue des calendriers portant pour chaque jour le nom d’un saint. Les curés de paroisse reçoivent des instructions pour qu’un prénom « sacré » soit le plus souvent possible attribué.

Fluctuations jusqu’au XlXᵉ siècle.

Aux XVᵉ et XVIᵉ siècles (la Renaissance), on remet à l’honneur les noms d’origine gréco-latine. Les protestants, refusant le culte des saints, cherchent dans la Bible des prénoms jusqu’alors inutilisés. Au XVIIIᵉ siècle, la révolution va balayer tous les prénoms d’origine chrétienne pour les remplacer par « Pomme, Melon, Betterave… » Dieu merci, cela n’a pas tenu longtemps !

L’influence celte.

Les prénoms celtes existaient depuis bien longtemps en Bretagne, mais ils n’ont gagné le reste de la France qu’à la fin du XlX siècle. Vers les années 1950, les prénoms gallois et irlandais font leur apparition et ne cessent de gagner du terrain. À la même époque, apparaissent les prénoms anglais et américains, empruntés aux nombreux acteurs, auteurs et chanteurs de ces pays.

Émergence des prénoms arabes.

La proportion de plus en plus importante de la population arabe nous familiarise avec les prénoms arabes. Comme les prénoms hébreux, (arabe et hébreu sont des langues sémantiques) ils portent souvent une signification religieuse : Mostafa (élu de Dieu), Karim (le généreux), Soraya (qui a la beauté des étoiles), Mahrnoud (loué par Dieu)…

Alors, quel prénom choisir ?

Jusqu’en 1993, l’État Civil, disposait d’une liste de prénoms autorisés – liste révisée périodiquement – et refusait un prénom qui ne s’y trouvait pas. La loi du 8 janvier 1993 laisse totale liberté aux parents de donner le prénom qu’ils souhaitent, sauf « s’il est contraire à l’intérêt de l’enfant ».

Si M. et Mme Bonneau veulent appeler leur fils Jean, ils seront sans doute invités à trouver autre chose, sinon, l’État Civil s’en chargera lui-même. Mais les parents sérieux font attention !

Élisabeth Repérant et Jean Le Biannic.

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